Bilan du congé sabbatique

Je quitte la Chine tôt demain matin. Je suis triste. L’Internet sera débranché d’ici quelques heures. J’en profite pour faire le bilan de l’année extraordinaire que j’ai vécue ici.

Si je fais un bilan quantitatif : 10 publications, 8 communications dans des congrès et deux subventions, c’est ce que je pourrai mettre sur mon c.v. Par contre, c’est ce qui ne sera pas sur le c.v. qui va rester!

Mon année sabbatique s’est avérée un défi au quotidien. Vivre dans un pays étranger, où la langue est un mystère, y faire de la recherche et y enseigner ont parfois semblé être des défis insurmontables. J’ai été très privilégiée de pouvoir visiter de nombreux pays, dont la Chine, où j’ai eu de nombreuses occasions de remettre en question mes opinions, mes pratiques et mes croyances. C’est grâce à ces remises en question, aux défis rencontrés, que j’ai grandi cette année, comme chercheure, comme enseignante et comme personne. Je suis très reconnaissante d’avoir eu ces occasions, mais aussi fière de moi-même d’avoir pu en profiter pleinement.

Je tiens à remercier la South China Normal University, mes collègues et amis chinois pour le soutien, les conseils qu’ils m’ont offerts tout au long de l’année. J’ai énormément appris d’eux sur la vie, la culture en Chine, mais aussi sur la recherche et l’enseignement dans ce pays. Je veux aussi adresser mes plus vifs remerciements à l’Université du Québec en Outaouais de m’avoir accordé ce congé ainsi que son soutien financier durant ce congé sabbatique. C’est avec un enthousiasme ravivé et une énergie renouvelée que j’y retourne, prête à partager mes nouvelles connaissances avec mes collègues et mes étudiants.

 

Avec Pu au Festival des ananas